Extaits d'un travail en cours
Mon corps ton corps son corps nos corps vos corps leurs corps
Corps en gros, corps à cœur,obèse toujours : beau, pas beau, très beau…Corps encore,encore un effort pour être plus beau,très beau, élancé, émacié, enrobé, dérobé,plus gros, moins gros, trop maigre, plus mince…Trop d’corps, pas assez de trous !La bande vieille peau obstrue quoi.Le corps en morceaux de musique,l’ondulation physique et poétique d’untrop humain pour être seulement atomes.Anathomisme : inscription du corps par deçà delàle tissu de songes en sus des organes entre eux.Une vérité du corps sort par la bouche.Organe est une lente idée.
Ourler cette fois sa langue avant
Dire qu’on a un christ aux yeux verts,
des écrevisses aux seins, charançon à l’œil,
luxure de la hanche à l’épaule,
une embellie-plume aux nerfs,
parler coquecigrue, fatrasie,
plutôt que kyste ou crevasse,
mais sans le faire exprès ce n’est
ni coquecigrue ni fatrasie, c’est
cache-misère et chemin ouvert
un autre corps, tapi mais prompt
toujours prêt à se découvrir,
à en découdre d’avec kyste
et crevasse à en rire – luxe d’Inri
pas tous les jours ! –
à se montrer, irrévérencieux,
malicieux, désespéré, cruel
ou mystique – mais pas
catholique.
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